J'en avais assez du supermarché... Franchement vous vous voyez vous, rester plus d'un mois à matter des dvd en boucle et à vous nourrir de chips et de céréales ? Bon j'avais le choix des vidéos mais quand même... (quoi qu'il y avait un dvd x exceptionnel, avec de très bonnes actrices et une intrigue du diable, si vous voyez ce que je veux dire.)

Ca faisait longtemps que je n'avais pas mis mon museau (dans la jupe d'une fille...) dehors, alors quoi de mieux qu'un club de strip tease.
Là bas les filles me demanderont pas grand chose hormis de l'argent, et bon l'argent ne manquait pas avec ce que j'avais récolter dans les caisses du supermarché (ahaha je suis troop malin).

Dans les films dès qu'il y a une invasion de zombie tout le monde se réfugie dans un supermarché alors j'ai aussi trouvé que c'était une bonne idée (comment ça il n'y a pas eu d'invasion ? Je me suis fait accueillir à MoutainCity par un type si c'était pas un zombie moi je suis puceau).

Bon j'avais toujours mon casque sur les oreilles, les musiques qu'ils passent dans les strip tease club sont toujours chiantes... en plus de ça ce soir c'est une soirée spéciale chant.

-Pas de chance Sammy, ce soir tu devras allonger les billets pour voir des décoltés digne de ce nom. pensai-je à haute voix en applaudissant mollement l'avant dernière chanteuse. Puis là arriva sur scène une sirène aux écailles écarlates, mes yeux roulèrent un instant.

-Aaah ce genre de femme est délicieux à regarder mais elle semble beaucoup trop dominatrice à mon goût, puis j'imagine que c'est le genre à vouloir des gosses... pensai-je de nouveau à haute voix (l'habitude d'être tout seul vous comprenez).

D'un coup un tonnerre d'applaudissement couvrit le volume de ma musique, elle avait fini de chanter apparemment. Je me levai alors, si je voulais négocier la tendresse d'une (ou plusieurs) des demoiselles avec de doux billets c'était le moment, alors direction les coulisses. Je glissai un billet au vigil pour qu'il aille fumer sa clope et je poussai la porte nonchalament :

-Bonsoir les filles ! m'exclamai-je en glissant un clin d'oeil Vous avez été magnifiques ce soir, des voix magnifiques vraiment et vous étiez de toutes beautés! (étape 1 politesse et clin d'oeil charmeur et étape 2 flaterie)

Je les regarde toutes un moment n'attardant pas mon regard sur les moins appétissantes, quoi que toute femme est belle. Ce soir j'en voulait plutôt une douce et pulpeuse, un peu comme un mangue, tout en courbe et en sucre.

Certaines me lancent des regards noirs je leur répond par un sourire charmeur... aaah les femmes farouches, elles sont croquantes et acide comme un morceau de gingembre, citronnée et poivrée... et puis il y a celle qui détourne les yeux d'un air timide, avec un sourire tendre, de vrais biscuits à la canelle, toutes douces et menue... parfumée...

La dernière femme à être passée porte bien sa couleur, ce rouge vif... femme brûlante, piquante...traitre ; un vrai piment, tout feu tout flamme.

[couleur = cadetblue]

La jeune femme tout habillée de rouge se faufila dans les coulisses et se rassit à se place. Toutes les autres femmes vaquaient à leurs occupations, assise devant leur miroir à piailler.
Gabrielle attrapa la brosse à cheveux posée sur la petite table devant elle et la passa plusieurs fois dans ses cheveux, perdue dans ses pensées. Ses sens l'avertirent tout de même de la présence toute proche d'un homme, à l'odeur bestiale d'animal. Un lycan probablement. La porte s'ouvrit en grand et un jeune homme blond à l'air enfantin apparut dans le pas de la porte.

-Bonsoir les filles !Vous avez été magnifiques ce soir, des voix magnifiques vraiment et vous étiez de toutes beautés!

Le visage de Gabrielle s'étendit en un sourire moqueur, tandis que l'homme balayait la salle du regard. Son odeur était alléchante, et cela rendait Gabrielle affamée. C'était très embêtant pour elle, car dès qu'elle rencontrait de la viande de choix, elle ne pouvait s'empêcher de devenir intérieurement folle de ne pas pouvoir y goûter. En particulier maintenant, avec une deuxième bouche à nourrir...

Bon, elle s'était décidée, elle allait tout faire pour pouvoir étancher sa soif de sang. Absolument tout. Comme par exemple, dégager ces hormones si particuliers, attribut que la reine alien avaient dans sa manche. Ces hormones, très puissants, attiraient tout être de sexe masculin, inexorablement. Telle une mante religieuse, Gabrielle attendit patiemment que le jeune homme ressente les effets de cette "drogue".

Bon apparemment les filles ne réagissaient pas, elles savaient pourquoi j'étais là.

Je n'aimais pas trop ce moment où je choisissais une fille comme on choisirait un Dvd ... je préférais qu'une d'entre elle se lève et se désigne, ou plutôt ME désigne...
Qu'elles aient envie de moi quoi, parce que les simulations de viol c'était bof, je préfère les voir rire, sourire, gémir...

Ouh la la, je bande moi... pour si peu ? C'est pas à mon habitude...(je me sens géné parce que j'ai l'air d'un pervers sans manière...) Le problème avec certaines femmes c'est qu'elles ressemblent plus à plantes carnivores qu'à des fruits (suivez mon regard).

Mais, va savoir pourquoi, la demoiselle piment m'intéressait ce soir. C'est le deuxième truc inhabituels de la soirée... elle m'a ensorceler ou quoi ?
Parce que j'ai déjà coucher avec une sorcière et c'est cool au début mais après les préliminaires j'ai eu une mauvaise surprise...

Pfiouuu... quel mauvais souvenir :

[Qu'est ce que tu te débrouille bien (si si elle a dit ça !)...Je vais dévorer ton âme maintenant, abandonne toi à moi !
Elle a dit ça comme si c'était normal, putain, ça m'a fait flipper ouais !
-Euh..glups! Non merci, c'est pas que je m'ennui mais je l'aime mon âme alors je vais y aller, ok ? Aller, à plus !" ]

Tu parles j'ai attrapé mon pantalon et je suis partis en courant, quelle expérience ! J'aurai préféré découvrir que c'était un homme... quoi que c'est bizare aussi ça. Mais c'est une autre histoire hein !

Enfin je me méfiais des beautés fatales, parce qu'elle porte bien leur nom. Je m'approchais d'elle, me laissant commander par mon corps, puis arriver à ses côtés je plonge mes yeux dans les siens par le miroir, puis je lui fais un petit coucou de la main :

-Salut. (je me sentais un peu coincé)

Je la regardais de haut en bas, de longue jambes qui apparaissaient sous sa robe fendue, une bouche pulpeuse, des cheveux aux airs de soie, une peau parfumée... et une position particulière pour s'asseoir...?

-Peut-être un corset trop serré. songeai-je à haute voix sans m'en rendre compte.

Dans le reflet de son miroir, le visage du jeune homme apparut. Gabrielle continua à brosser ses cheveux avec des gestes lents.

-Salut.

-Bonsoir, dit-elle en fixant son reflet de femme fatale, un sourire aux lèvres.

-Peut-être un corset trop serré.

A cette affirmation, les yeux de la jeune femme se plongèrent dans ceux de l'homme. Ses iris bleu néon rendait son regard intense et pesant.
Gabrielle croisa les jambes, le buste droit sur sa chaise.

-Je ne porte pas de corset. Je n'en ai pas besoin, ponctua-t-elle avec une voix calme et posée.

Elle adressa un sourire à sa proie, et se leva avec grâce. Elle approcha son visage de l'oreille du jeune homme. Sa voix était basse et langoureuse.

-Et si nous allions un moment dehors?

Elle se recula et lui adressa à nouveau un sourire.

J'avais encore parler à voix haute, mais bon c'était pas grave. Faudra s'y habituer. La femme piment répondit d'un air frustré :

-Je ne porte pas de corset. Je n'en ai pas besoin,

(porter un corset c'est plus à la mode ?) Je savais pas quoi dire là, en tout cas son regard me faisais froid dans le dos. Mon corps la voulait dans mon lit (ou dans le sien hein, je suis pas chiant avec ça) mais ma tête me criait "DANGER ABRUTIS !!".

Enfin tout le monde sait que les hommes sont faibles face aux femmes (pas de tomates sur la tronche s'il vous plait les mecs) donc le message de ma tête finis aux oubliettes pour le moment.

Elle se leva, de toute beauté, elle avait des hanches à croquer ... elle s'approcha de moi en souriant, et je cru que mon caleçon allait craquer. J'avais jamais été dans cet état.

-Et si nous allions un moment dehors?

Elle avait l'air si sûr d'elle... normalement les femmes ont peur de se retrouver de nuit dans la rue avec un homme. Je regardais les autres filles en réflechissant le temps d'une seconde, la fille biscuit-cannelle état troooop mignone avec son sourire timide :

-Euh... si tu veux une copine à toi peux venir... (moi je veux! moi je veux!). Je dis ça parce que d'habitude les filles n'aiment pas se retrouver seul avec un homme dans un endroit aussi glauque qu'une rue. (ok, c'est moi qui avait peur d'être seul avec elle).

J'avais un air, à moitié relax. Aller Sammy détends-toi, tu es intimidé par une femme qui a l'air d'avoir de l'expérience c'est tout. Bon, j'y croyais pas du tout mais mon corps me criait " P***** (censure) ****** la ! ".

J'avais pas écouter la réponse à ma question et j'interpellai en ultime sursaut de mon esprit, la jeune fille cannelle :

-Hey, ma puce, tu veux venir te ballader avec nous ? Je vous offre un verre pour la soirée... j'ai adorer ta voix. (clin d'oeil)

Evidemment, elle savait comment ça finirait, elle pouvait refuser, j'étais cool avec ça, je n'aurais pas insister. Et je prenais toujours soin de vérifier que c'était voulu, consentis, et que ça serait agréable pour tous. Elle répondit doucement :

-Je... oui, pourquoi pas.

(ouf!) Je me retournais vers la femme fatale et lui adressa un sourire plus décontracté, enfin jusqu'à que je croise son regard qui décidemment ne me disait rien qui vaille :

- ça ne te déranges pas j'éspère ? Je m'appelle Sam. Dis je en tendant une main princière à chacune de mes partenaires (quel veinard je suis!).

On sortait du Vertige un verre à la main, dans un nuit fraîche au ciel encombrer de nuage. L'attitude de l'ardente et sublime créature qui m'accompagnait était trop sûr d'elle, ça me mettait franchement mal à l'aise ; elle tenterait peut-être de me foutre dans un coin de rue à moitié nu pour me piquer mon fric ? Mais il y avait autre chose dans son regard.

Je cherchai alors à discuter pour tenter de mieux la cerner :

- Alors, les filles, vous voyez cette soirée comment ?

- Je sais pas, je l'imagine douce... et coquine ! Elle se mit à rire discrètement, elle avait l'air espiègle en disant ça... ça lui donnait un air innocent. Je la rapprochai de moi, en passant mon bras par dessous le sien, autour de sa taille.

- Et toi ? demandai-je plus sérieusement à mon autre partenaire, en sondant ses gestes, en guettant les variations de sa voix.

[couleur de la jeune fille = plum]

-Hey, ma puce, tu veux venir te ballader avec nous ? Je vous offre un verre pour la soirée... j'ai adorer ta voix.

-Je... oui, pourquoi pas.

- ça ne te déranges pas j'éspère ? Je m'appelle Sam.

La jeune femme acquiesça. Après tout, si quelqu'un d'autre se promenait avec eux, elle s'en contrefichait.

-Pas le moins du monde. Moi c'est Gabrielle.

Gabrielle se retrouva accompagnée du jeune homme appelé Sam et d'une des jeunes femmes qui avait chanté ce soir. Ils allèrent dehors après avoir pris un verre. Le jeune Sam était méfiant. Cela se voyait, il se méfiait de Gabrielle, et faisait tout pour découvrir ce qui la motivait.

- Alors, les filles, vous voyez cette soirée comment ?

- Je sais pas, je l'imagine douce... et coquine !

- Et toi ?

Son visage arbora une moue sensuelle et elle prit le menton du jeune homme entre ses doigts fins.

-Chaude et... Sauvage.

Son regard prit une tournure indescriptible, entre la détermination et l'envie. Elle brûlait intérieurement de goûter à la chair musquée de ce jeune homme, mais elle devait rester prudente et maligne.

Première étape, l'intimidation des potentiels gêneurs. Elle se tourna vers la jeune femme menue, et la surplomba de toute sa présence, aussi imposante soit-elle.

-Tu es si petite, si menue, si mignonne, commença-t-elle avec un regard doux.

Cachant son visage de la vue de Sam en se positionnant de dos, elle prit le visage de la jeune femme dans sa main. Tout avait changé, son visage n'arborait plus une expression sensuelle ou doucereuse. Son regard de glace fixait la jeune femme, et tout ce qu'on pouvait lire dans ses Iris était le danger qu'elle représentait. Comme pour transmettre un message télépathique, elle referma sa prise encore plus fort sur les joues de la jeune femme. "Je vais te tuer." C'est tout ce que disais son être entier.

-...tu es à croquer.

Son visage redevint normal et elle se tourna vers le jeune homme, une mine joyeuse.

-Faisons la fête ce soir! J'ai envie de danser. Il-y a une discothèque pas loin,dit-elle en se jetant dans ses bras.

Deuxième étape, brouiller les pistes.

J'attendais la réponse de Gabrielle, une femme fatale au prénom d'ange, elle me prit par le menton... comme un con la première chose à laquelle je pense c'est "je te tiens tu me tiens par la barbichette", je suis vraiment un gamin. Enfin elle me remit vite les idées en place ; c'est à dire dans mon slip et vitesse grand V :

- Chaude et... Sauvage.

Elle se dirigeait ensuite vers ma femme biscuit (et là je pense à Shrek : les bonhommes biscuits) et alors que je m'attendais à une scène stimulante (bisou bisou et compagnie) elle se tourna dos à moi :

- Tu es si petite, si menue, si mignonne ...tu es à croquer.

L'aura de Gabrielle avait quelque chose d'étrange à ce moment là, mais rien de remarquable pour un homme excité. Je me contorsionnais pour voir si quelque chose de sexy se passait, mais j'ai juste pu entrevoir le visage décomposé de la petite biscuit-canelle. Quelque chose de pas net allait se passer ce soir.

- Faisons la fête ce soir! J'ai envie de danser. Il-y a une discothèque pas loin

Gabrielle était devenue toute joyeuse, miss canelle rentra au Vertige sans un mot, sans un regard. Mon cerveau repris alors le dessus, les femmes qui passent d'une expression heureuse et tendre à une expression terrifiée ça me fait mal, et j'aime pas danser.

-Non. J'aime pas danser. Puis j'ai plus envie ce soir... Je mis mes mains dans mes poches et fixai Gabrielle dans les yeux d'un air nonchalent.

- Au lit j'aime pas les femmes dominatrices, désolé. Tu as du charme mais pas la douceur qui devrait aller avec... tu veux parler un peu plutôt ? J'avais dis ça avec un ton doux, sans reproches.

Je pris un cure-dents de ma poche et me mis à le machouiller. Je déprimais un peu en songeant que popol dormirait toute la soirée alors que je m'étais préparer à un festin (popol c'est ridicule comme surnom, mais tout le monde voit de qui je parle au moins).

-Non. J'aime pas danser. Puis j'ai plus envie ce soir... Au lit j'aime pas les femmes dominatrices, désolé. Tu as du charme mais pas la douceur qui devrait aller avec... tu veux parler un peu plutôt ?

Gabrielle eut une moue d'impatience et fronça les sourcils. Après quelques secondes, elle hocha la tête et lui adressa un sourire mesquin.

-Sam Sam Sam Sam Sam... Très bien très bien, tu ne veux pas céder...

Elle prit son petit minois de jeune ado entre ses doigts.

-Au début je pensais faire de toi mon dîner. Maiiiis finalement, j'ai changé d'avis.

Elle pressa plus fort ses doigts dans sa peau.

-J'aimerai que tu te destine à ce que tu es vraiment. Un animal de compagnie. Un simple animal de compagnie. Et bien sûr, cette proposition ne peut être refusée, conclu-t-elle.

Elle émit un sifflement serpentin, tandis que sa queue de reine alien s'enroulait autour du corps de Sam, le dard tranchant appuyé sur sa gorge.

Alors là, le femme piment se mit à brûler un peu plus...

-Sam Sam Sam Sam Sam... Très bien très bien, tu ne veux pas céder...

Elle saisit mon menton, je la laissais faire le temps d'appréhender la situation et d'évaluer la meilleure réaction. Ma position n'était plus très drôle mais j'avais connu pire, enfin je croyais.

-Au début je pensais faire de toi mon dîner. Maiiiis finalement, j'ai changé d'avis. J'aimerai que tu te destine à ce que tu es vraiment. Un animal de compagnie. Un simple animal de compagnie. Et bien sûr, cette proposition ne peut être refusée

Ah... j'haussai un sourcil, et pris une grande inspiration, je n'était rien de plus qu'un chien et mes seules armes étaient la ruse et mes années d'armées, à savoir donc quelques bonnes notions d'arts martiaux, dont la capoeira était parmis mes préférés soit dit en passant.

Elle ne se prenait pas pour de la merde la demoiselle en tout cas mais elle se trompait je ne me destinais pas à être un animal de compagnie, ici c'était elle la compagnie à la base.

Je courbai l'échine le temps de trouver une faille pour m'extirper de sa menaçante queue dardée... et putain sa surprend plus que de découvrir que sa copine est un homme, je vous le dis.

- Ok... j'ai tellement la trouille de toute façon que je ne peux pas faire autrement. lachai je dans une légère nervosité feintée.

Je passais une main près du dard pour l'éloigner doucement de ma gorge, tout en appuyant un "allez j'ai dit oui lache moi maintenant" avec mon regard qui se fixait dans le sien. Tant qu'elle pensait avoir le dessus je risquais pas trop ma peau.

- Ok... j'ai tellement la trouille de toute façon que je ne peux pas faire autrement.

C'était beaucoup trop facile. Il avait accepté sans rechigner. Mieux valait rester prudente... Elle acquiesça de la tête, un sourire aux lèvres.

-Bien! allons-y.

A ces mots, elle se retourna et souleva le jeune homme en l'air. Elle se mit à marcher d'un pas décidé, avec dans l'idée de faire de cet homme son captif.

[ si ça va pas dit le je change :)]

Elle me parcouru d'un regard méfiant qui me fit perdre confiance en moi, pas que je me sente mal quand une femme me toise de haut en bas mais... elle se doutais que je ne capitulais pas vraiment. J'aurai préféré qu'elle admire mon corps d'ex militaire...

-Bien! allons-y.

J’acquiesçai inutilement, sans doute par dépit. Elle me soulevait dans les airs avec aisance et je me mis à réfléchir sans dramatiser... une femme monstre, qui voulait me dévorer voudrait maintenant faire de moi son "animal de compagnie"... Elle n'a pas vraiment été violente juste un peu effrayante.

- Euh Gabrielle... c'est ça? Je laissai deux petites secondes à mon cerveau pour formuler ma phrase.

Je voulais jouer franc jeu parce qu'avec une femme caractérielle il n'y avait que deux solutions : aller dans son sens ou faire semblant d'aller dans son sens...

Quoi qu'il en soit le point final c'est elle qui l'aura donc autant que ce soit positif pour moi. Sammy, tu es un chien libre qui veut garder sa liberté et il vaut mieux pour toi que tu ne t'attires pas d'ennuis. Le point positif serait donc : la liberté sous une condition ?

Dis moi... est-ce que je peux échapper au sort que tu me réserves? En te rendant un service par exemple...


[vraiment vraiment désolée pour le temps de silence....]

- Euh Gabrielle... c'est ça? Dis moi... est-ce que je peux échapper au sort que tu me réserves? En te rendant un service par exemple...


Elle approcha violemment le jeune homme à quelques centimètres de son visage. son regard s'était durci, et son aura devint oppressante, voir étouffante. Sa voix était monocorde et agressive.

-Tu n'es rien d'autre qu'un amas de viande pour moi. Tu es loin de pouvoir négocier ta misérable vie de chien galeux. Si je le voulais, je pourrais te tuer sur le champ, et tu ne t'en rendrais même pas compte. Sois déjà heureux que je ne t'ai pas dévoré vivant. Et si tu avais la maladresse de t'enfuir, je te retrouverais dans les minutes qui suivent.

Le silence se fit dans la nuit, mais il fut de courte durée. En un instant, de l'ombre, s'extirpèrent des dizaines d'aliens à la bouche dégoulinante de bave. Ils s'approchèrent, l'air menaçant.

Son visage s'élargit en un sourire mesquin et sadique.

-Mais je t'écoute. Quel genre de service peux-tu me rendre?

Gabrielle gabrielle... quelle femme autoritaire. Elle prit ce regard militaire dont j'avais, malgré moi, l'habitude.

-Tu n'es rien d'autre qu'un amas de viande pour moi. Tu es loin de pouvoir négocier ta misérable vie de chien galeux. Si je le voulais, je pourrais te tuer sur le champ, et tu ne t'en rendrais même pas compte. Sois déjà heureux que je ne t'ai pas dévoré vivant. Et si tu avais la maladresse de t'enfuir, je te retrouverais dans les minutes qui suivent.

Les femmes sont toutes différentes... mais celle ci me rappelez plus mon colonel qu'une de mes aventures. Ce genre de discours comme si vous n'étiez rien... courber l'échine pour mieux s'en sortir. Qu'est ce que c'était barbant et triste.

Des monstres affamés se réunirent en masse autour de nous et ils semblaient se soumettre à cette femme.

-Mais je t'écoute. Quel genre de service peux-tu me rendre?

La négociation avait-elle commencé ou se moquait elle de moi ? Elle commençait sérieusement à m'ennuyer.

- Je saurai me rendre utile. J'ai fait bien bon 4 ans d'armée madame. Et je suis... j'étais l'un des plus doué malgré que je sois l'un des moins volontaires. Par contre ma viande est amer au goût.

Allez savoir pourquoi parfois ma connerie reprend le dessus... :

- Mais si je voulais je pourrais m'enfuir madame. glissai-je en m'extirpant de ses griffes, hors de sa portée. Je me plantai face à elle, avec 1m50 de distance calculée, les mains dans les poches.

Je toisai la jeune femme et gardait dans mon champ de vision le plus de monstres possible. Mes jambes me chatouillaient... j'avais envie de jouer, de me dégourdir les jambes. Je mis mon casque sur une de mes oreilles pour me mettre une musique stimulante et j’attendis que la première pierre soit jetée.

- Je saurai me rendre utile. J'ai fait bien bon 4 ans d'armée madame. Et je suis... j'étais l'un des plus doué malgré que je sois l'un des moins volontaires. Par contre ma viande est amer au goût.

Tss Tss Tss. Ne jamais sous estimer la valeur de sa propre chair.

- Mais si je voulais je pourrais m'enfuir madame.

Il s'extirpa de l'étreinte de la queue de Gabrielle, et se positionna à environ deux mètres d'elle. Ni une ni deux, et sans faire un seul bruit, la jeune femme ordonna aux drones de s'occuper de lui. Les aliens se jetèrent sur lui comme une nuée d'insectes bruyante et entremêlée. Les griffes et les queues fendirent l'air, mais Gabrielle savait parfaitement que cela serait insuffisant. Elle n'était pas dupe au point de penser que ce chien galeux était manchot. Loin de là.